Dimanche soir, le président de la République Française a foulé pour la première fois le sol cubain à l’aéroport José-Marti, La Havane.
Une grande première
En arrivant, les premiers mots du président François Hollande étaient :
" J’arrive ici avec beaucoup d’émotion car c’est la première fois qu’un président de la république française vient à Cuba ". Avant de continuer, il n’a pas caché sa fierté d’être le premier depuis plusieurs décennies à "participer à l’ouverture de Cuba au monde".
Une visite historique de 24 heures pour essayer de changer...
Depuis le temps de l’embargo américain isolant Cuba du reste du monde, cette visite est peut être la première à pouvoir apporter un vrai changement pour ce pays autant dans les relations internationales que dans les échanges.
Le Chef d’Etat a poursuivi " on peut saluer Cuba qui a dû subir des pressions et des empêchements " mais a souligné que "ça n’excuse pas la privation des libertés ". Cependant le président Hollande a affirmé : " Je ne viens pas dans le Cuba d’hier ".
Intérêts…économiques
Après s’être entretenu avec le vice Ministre des relations extérieures, le programme reste encore assez chargé puisque le président Hollande a encore sur le planning deux grosses rencontres d’une importance capitale : son homologue cubain, le président Raul Castro et l’évêque Ortega, très grande figure locale connue par sa participation non moindre dans la libération des prisonniers politiques.
Si le président français arrive à convaincre son homologue cubain de suivre la France ainsi que plusieurs pays de l’Occident, ce serait un vrai coup de maître car cela pourrait montrer au monde que Cuba tel qu’il était avant serait sur le point d’être révolu. Il en résulterait par la suite un probable suivi des pays voisins tels que le Venezuela connu comme étant le plus grand pays producteur de pétrole au monde ainsi que ceux qui n’adhèrent guère à l’optique de la grande conférence de Paris contre le réchauffement climatique. En bref, le soutien de ces derniers dans les préparatifs de cette conférence serait bien plus qu’une réussite sur le plan politique.