Frédérik Banor, ancien Webmaster de Pardon, Gérard Ponson, le Directeur de publication du magazine Entrevue et Franck Rousseau, l’un des pigistes du magazine connaîtront la décision de justice concernant le dossier des photos volées de Valérie Bègue mardi 19 octobre. Si l’ancienne miss France, reconvertie dans la télé a déclaré qu’elle ne serait pas présente lors de l’audience, elle assure toutefois vouloir mener à bout ces actions "pour se faire respecter".
"Le procès de la fraude" ; c’est en ces termes que Maître Ikbal Akhoun qualifie l’affrontement judiciaire qui se jouera demain au tribunal de Champ-Fleuri. Pour Valérie Bègue, dont les photos avaient été publiées dans le magazine Entrevue le 19 décembre 2007, soit quelques jours seulement après son sacre lors de l’élection Miss France, " cette affaire a laissé des traces, un réel traumatisme".
Bien qu’elle ait tourné la page, la belle semble mettre un point d’honneur à dénoncer les méthodes employées par la presse à scandale, et la logique visant à penser que "la fin justifie les moyens".
Les trois prévenus qui seront jugés ce mardi devront répondre des chefs d’inculpation suivants : infractions, vol, recel et délit d’atteinte à l’intimité de la vie privée. Pour l’avocat de la jeune femme, le procès de demain sera "le procès de la fraude". Au regard du soutien dont avait bénéficié Valérie Bègue au moment de cet abattage médiatique, nul doute que les débats qui s’ouvriront ce mardi seront suivis avec une grande attention.