Illustration-Madagascar-faits-divers/SIPA
Après une dispute violente, la fille du ministre des Sports a reçu une balle dans la tête par son garde du corps. Le policier a retourné l’arme contre lui.
Cet incident tragique tuant la fille du ministre malgache des Sports a eu lieu ce jeudi 23 octobre aux alentours de midi, heure locale, à Ambalavao, une ville du sud de l’île connue étant la capitale malgache du vin. La Mairie de la localité avait déclaré que deux corps baignés dans du sang ont été découverts dans une voiture 4x4. "La victime, une jeune fille de 17 ans, fille du ministre des Sports a été tuée d’une balle dans la tête, par le policier garde du corps de son père ministre.", a-t-on appris dans les colonnes du journal Midi Madagasikara. Après avoir commis le meurtre, le policier s’est suicidé en se tirant aussi une balle.
Pour l’instant, aucune information n’a été révélée sur les raisons de ce meurtre suivi d’une tentative de suicide. Les habitants du quartier d’Avaratsena à Ambalavao-Tsienimparihy ont été alertés par des coups de feu. Grande fut leur surprise en découvrant deux corps ensanglantés gisants dans la voiture. Sans plus attendre, les riverains ont décidé de les amener à l’hôpital de Fianarantsoa, bien que la fille soit déjà morte. En revanche, le policier meurtrier est dans un état critique.
D’après les informations relayées par le quotidien malgache, le frère du ministre est décédé mardi dernier. La famille s’était alors rendue pour les obsèques dans un village situé à 25km d’Ambalavao, soit à plus de 500 km de la capitale tananarivienne. Pour effectuer quelques emplettes, la fille du ministre et son garde du corps étaient donc sortis et c’est à ce moment qu’a eu lieu le drame. L’on sait que les deux personnes se seraient disputées violemment. Le policier ayant perdu son sang-froid aurait tiré sur la jeune fille qui est morte sur le coup. Toujours avec le pistolet à la main, le bodyguard se tire une balle dans le crâne.
Sachant que l’auteur du meurtre n’est pas en mesure de donner des explications sur les raisons de ses actes, les circonstances de l’incident restent encore dans l’ombre. Toutefois, une enquête a été ouverte afin de connaître la vérité.
