Ces petits avions électriques seront pilotés par l’intelligence artificielle. L’objectif serait de fluidifier le trafic au sol.
La Silicon Valley souhaite mettre en place de petits avions électriques, dans les années à venir. Pilotés par l’intelligence artificielle, ils vont se croiser au-dessus des villes afin d’emmener leurs passagers d’un vertiport à un autre. "On va voir apparaître des réseaux de taxis aériens électriques, régionaux ou longue distance", a prédit Marc Piette, fondateur de Xwing, une start-up spécialisée dans les technologies autonomes pour l’aviation.
Comme le relate Franceinfo, plusieurs entreprises californiennes préparent ce futur de la mobilité. Selon elles, il s’agit d’un remède à la pollution et aux embouteillages. Xwing travaille sur le facteur le plus déroutant, à savoir faire en sorte que n’importe quel avion, électrique ou à carburant fossile, puisse rouler, voler, décoller et atterrir tout seul.
Le Cessna 208 Caravan est un avion de transport de fabrication américaine. Selon son pilote, il est équipé de serveurs, de caméras et autres capteurs. "L’avion est un bon élève, contrairement aux humains qui se comportent différemment à chaque fois", a-t-il ajouté. Xwing travaille actuellement à le rendre capable d’affronter seul les intempéries.
Selon la vice-présidente d’Archer, Louise Bristow, il faut dix ans pour qu’il y ait suffisamment d’appareils en service. "Nous construisons le Uber du ciel", a-t-elle assuré. Mais si la technique est en bonne voie, les entreprises font face à l’infrastructure et à la certification.
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