Après l’échec du trio formé par les présidents béninois, sierra-léonais et cap-verdien et de la médiation du premier ministre kenyan Raïla Odinga, l’Union africaine a dépêché une nouvelle délégation particulièrement massive de cinq présidents africains pour trouver une issue favorable à la crise ivoirienne.
Ainsi, sous la direction du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, les présidents tchadien Idriss Deby, sud-africain Jacob Zuma, burkinabé Blaise Compaoré et tanzanien Jakaya Kikwete ont pour mission de résoudre la crise en Côte d’Ivoire.
Pour cela, l’Union africaine accorde un délai d’un mois à ce "club des 5" qui pourra compter sur l’appui du président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping et celui de la Commission de la Cedeao, James Victor Gbeho.
En clair, ces cinq présidents devront parvenir à installer Alassane Ouattara, le président élu par la majorité du peuple ivoirien et reconnu par la communauté internationale, tout en assurant une sortie honorable à l’ancien président, Laurent Gbagbo.
La tâche s’annonce plus que jamais difficile car ce dernier refuse d’admettre sa défaite depuis le début. Quoiqu’il en soit, l’ONU appuie cette résolution votée à l’unanimité lors du 16e sommet de l’UA. Présent à l’ouverture du sommet, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon a précisé que les 5 présidents devront travailler en étroite collaboration avec l’Onu dans tous les aspects et à toutes les étapes du processus.