En un mois, une soixantaine d’éléphants ont été tués au Zimbabwe. Des braconniers seraient responsables de cette tuerie massive en les empoisonnant au cyanure.
Alors que 26 éléphants ont déjà subi le même sort à la mi-octobre dans différents parcs du Zimbabwe, les autorités viennent d’annoncer que 23 autres éléphants ont été une nouvelle fois empoisonnés au cyanure. Les éléphants ont été retrouvés dans le parc national de Hwange, précisent les autorités zimbabwéennes qui soupçonnent des braconniers d’être responsables de cette tuerie massive de pachydermes.
Au total en un mois, 63 éléphants ont été tués au Zimbabwe. En effet, en septembre, 14 éléphants avaient été retrouvés empoisonnés au cyanure également. Les autorités sont en état d’alerte face à la traque des éléphants. En 2014, 300 éléphants avaient été tués de la même façon dans le pays.
L’empoisonnement au cyanure devient de plus en plus utilisé par les braconniers pour s’emparer des défenses des éléphants. Leurs défenses sont très prisés pour l’ivoire et dans le marché clandestin pour la Chine pour en faire des objets d’art.
"Nous renforçons la surveillance", a indiqué Alvin Ncube, président de l’autorité des parcs du Zimbabwe : "Très bientôt, nous allons disposer de drones et de quads pour patrouiller et repérer les gens qui pénètrent illégalement dans les parcs". Comme l’indiquent les organisations de protection des éléphants, 30 000 à 40 000 éléphants sont tués chaque année en Afrique pour alimenter le trafic illégal d’ivoire, mettant en danger la survie de l’espèce à moyen terme.