Plus de 500 éléphants ont été abattus dans le Parc national de Bouba Ndjidda situé au Nord du Cameroun depuis le début de l’année par des braconniers soudanais et tchadiens.
C’est le gestionnaire du centre touristique de la réserve de Bouba Ndjidda qui avance ce chiffre de "plus de 500" éléphants tués, contestant les chiffres des autorités camerounaises qui a fontt état de "128 éléphants" abattus dans le parc.
"Nous (responsables et agents du parc) sommes tous unanimes à penser qu’il y a plus de 500 éléphants abattus" a affirmé Paul Bour, directeur du centre touristique, propos rapportés par liberation.fr.
Mais les villageois aux alentours "rapportent que les braconniers leur ont dit avoir tenue une comptabilité situant à 650 le nombre de pachydermes tués" a-t-il ajouté. Le directeur pense que le gouvernement veut "minimiser l’ampleur" du massacre.
Il a relevé aussi la témérité et l’organisation très militaire des braconniers, "ils sont très bien équipés. Ils seraient capables d’oser un coup de main ou une réaction militaire face aux forces camerounaises".
Les braconniers se déplaceraient à cheval et viendraient du Soudan. Ces éléphants seraient massacrés pour leurs défenses, afin d’alimenter en ivoire le marché asiatique.