Malgré les divisions, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté hier soir une déclaration appelant Ankara et Damas à la retenue.
Hier, le conseil de sécurité de l’ONU a condamné « dans les termes les plus fermes les tirs d’obus par les forces syriennes » contre un village turc, qui ont fait cinq morts mercredi 3 octobre.
Suite à ces tirs d’obus, la Turquie avait saisi le Conseil de sécurité mais "les débats très âpres ont une nouvelle fois montré les divisions sur le conflit syrien". En outre, les réactions de condamnation unanimes de la communauté internationale sur cet incident mettent mal à l’aise l’opposition syrienne.
Le conseil de sécurité de l’ONU a trouvé un accord au bout de 24 heures mais avant toute chose, les deux pays sont appelés à la retenue. Les deux parties ont appelées au au calme mais les attaques syriennes ont été condamnées
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Le Conseil a "condamné dans les termes les plus fermes les tirs d’obus par les forces syriennes" contre le village turc d’Akçakale, qui ont fait cinq morts. Les 15 pays membres du Conseil "exigent que de telles violations des lois internationales cessent immédiatement et ne se répètent pas" et "demandent au gouvernement syrien de respecter totalement la souveraineté et l’intégrité territoriale de ses voisins". Le
Le Guatemala qui préside actuellement le Conseil, a précisé que l’appel "à la retenue" était "adressé aux deux" pays.
Cette déclaration est un compromis entre le projet original soutenu par les puissances occidentales et une version moins musclée proposée par la Russie, alliée de la Syrie. La version proposée par la Russie appelait les deux pays, Turquie et Syrie, à faire preuve de retenue. Les pays occidentaux ont révisé leur texte original pour tenir compte d’une partie de ces préoccupations. La Russie et la Chine ont mis leur veto à trois résolutions condamnant le régime de Bachar Al-Assad.
Source : RFI / Le Monde