Nouveau rebondissement en ce qui concerne les élections pour la présidence de l’Université de la Réunion. L’Université demande d’annuler l’annulation des élections via une recours qui date du 12 octobre dernier.
Une nouvelle requête a été rendue publique dans l’affaire des élections pour la présidence de l’Université de la Réunion. Le 12 octobre : "l’université a fait appel de la décision du tribunal administratif, qui a annulé le 4 septembre dernier les élections du 7 juin".
En clair, l’annulation des élections qui se sont déroulées le 7 juin dernier est refusée par l’Université. Mohamed Rochi a décidé d’apporter des preuves devant la cour d’appel de Bordeaux.
Le représentant de la liste Refonder la Réunion - Philippe Jean-Pierre - a reçu une copie de la requête de l’université et il a donc choisi de la rendre publique sur le blog de la liste "Refonder la Réunion".
Requête en annulation de la décision du tribunal administratif de St Denis + Demande d’un sursis à exécution provisoire du jugement (publiée que le blog de la liste "Refonder la Réunion).
"L’Université de La Réunion (représentée par M. Rochdi) a déposé une requête auprès de la cour administrative d’appel de Bordeaux enregistrée le 12/10/2012 pour :
1. Annuler le jugement du tribunal administratif portant sur les élections du 7 Juin et de condamner P. Jean-Pierre à payer plus de 5 000 € ;
2. Prononcer un sursis à exécution provisoire du jugement par lequel le tribunal administratif de Saint-Denis de la Réunion a annulé les élections du 7 juin et de condamner P. Jean-Pierre à payer 3 000 €".
Par voie de communiqué, les représentants de la liste "Refonder l’université de la Réunion" s’interrogent : "comment M. Rochdi peut-il engager l’université de La Réunion (sans C.A) dans une démarche de recours en appel et mobiliser des crédits sans un passage devant les instances de l’Etablissement ? (...) Quelles peuvent être les conséquences de ce recours ?
Toujours selon la liste "Refonder l’université de la Réunion" : "Ce recours pose en effet quelques soucis et alourdit l’épée de Damoclès qui pèse sur le futur proche de l’université et donc sur son passage au mode RCE. Ainsi, imaginons que la cour d’appel de Bordeaux donne satisfaction à M. Rochdi. Les conseils centraux du 7 juin sont donc valides. Ceux qui pourraient être issus du 30 octobre ne le seraient plus puisqu’on reviendrait à la situation antérieure"