A huit jours du second tour de l’élection présidentielle, une trentaine de manifestations sont prévues en France, ce samedi 16 avril, pour dire "non à l’extrême droite".
Selon les autorités, environ 15 000 manifestants sont attendus sur tout le territoire français, ce samedi 16 avril, pour lutter contre l’extrême droite et ses idées.
Ces manifestations surviennent à huit jours du second tour de la présidentielle qui oppose Marine Le Pen à Emmanuel Macron. Les manifestants ont répondu à l’appel de plus de 30 organisations et syndicats. "Contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Élysée", a pour mot d’ordre le mouvement.
Dans un communiqué, le Syndicat national des journalistes qui rallie le mouvement initié par la LDH a indiqué que la "liberté de la presse et la diversité du syndicalisme français sont en danger quand l’extrême droite est proche de prendre le pouvoir".
A Paris, le cortège va partir de la place de la Nation à 14h00 (heure métropolitaine), en direction de la place de la République. Cette manifestation est considérée comme à risque. "Le cortège est susceptible de rassembler des protestataires divers, gilets jaunes, ultragauches et des associations", a estimé une source policière.
La même source policière a précisé que la mobilisation étudiante des derniers jours est susceptible de grossir les rangs. Depuis mercredi, de nombreux étudiants en colère sont mobilisés à Paris, Nancy, Lyon ou Reims. Ils ont protesté contre le résultat du premier tour, en mettant en avant les questions écologiques et sociales.
Dans un communiqué, Sud Santé appelle à rejoindre le mouvement à Marseille. Le syndicat dénonce l’arrivée de l’extrême droite au second tour. "Les responsabilités sont à chercher du côté des politiques ultralibérales, menées depuis des années, qui ont exacerbé les injustices et les inégalités sociales, enfoncé des territoires et des populations dans la précarité et le désarroi", a-t-il conclu.
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