Il est désormais possible de renforcer les muscles par la simple force de la pensée sur le corps. Cette conclusion est le résultat d’une étude récente menée par des chercheurs américains de l’Ohio.
Le simple fait de penser que l’on pratique des exercices renforcerait les muscles. En effet, d’après une récente étude réalisée par des chercheurs américains de l’Ohio et publiée dans le Journal of Neurophysiology, les exercices mentaux peuvent entretenir les muscles.
Vers le développement de nouvelles thérapies cognitivo-corporelle
Cette nouvelle réjouira ceux qui ont du mal à se mettre au sport. Mais attention à ne pas se réjouir un peu trop tôt car le sport mental ne remplacera jamais une séance dans une salle d’entraînement, a prévenu Brian C. Clark, directeur de l’étude. Toujours est-il que cette étude pourrait déboucher sur le développement de nouvelles thérapies cognitivo-corporelle d’autant plus que les recherches sur l’action du cortex et de la pensée consciente sur l’organisme sont encore très rares.
Pratiquer des exercices mentaux pendant un mois
Pour parvenir à de telles conclusions, les chercheurs ont suivi 44 adultes pendant un mois. Parmi ces cobayes, 29 ont été plâtrés au poignet, de la fin de l’avant bras jusqu’aux doigts, dont 14 ont pratiqué des exercices mentaux pendant lesquels ils pensaient qu’ils contractaient très fort les muscles de leur poignet. Les 15 autres cobayes, formant le groupe de référence, étaient libres d’effectuer les gestes qu’ils voulaient. Concernant les exercices mentaux, les cobayes devaient contracter mentalement les muscles du poignet en respectant les instructions des scientifiques indiquant une contraction mentale de 5 secondes, puis 5 secondes de relâchement. Les exercices ont été répétés 4 fois de suite, avec un repos d’une minute. Pendant quatre semaines, les cobayes ont effectué ces exercices à treize reprises, tous les jours hormis le week-end.
Imaginer faire du sport pour vous muscler
Après 4 semaines, les plâtres ont été retirés et tous les cobayes dont le poignet était immobilisé voyaient leur force musculaire diminuer par rapport au groupe de référence. Les 14 cobayes soumis aux exercices mentaux ont vu leur force descendre de 24%. Dans la foulée, les 15 autres affirmaient une perte de force de l’ordre de 45%. Ce qui correspond à une différence de 50% entre les deux groupes.