Cet après midi, une réunion s’est tenue au sein de la DAF (Direction de l’Agriculture et des Forêts) afin de trouver des solutions pour les planteurs de l’île comme pour les dirigeants de l’usine de Bois Rouge dont la centrale thermique est toujours hors service. Les négociations ont duré plusieurs heures mais des solutions temporaires ont été apportées.
Suite à l’interruption temporaire de la campagne sucrière dans le Nord et l’Est de l’île - en raison de l’incendie qui s’est déclaré au sein de la centrale thermique de l’usine de Bois Rouge -, les planteurs ne cachent pas leurs inquiétudes.
Des solutions doivent être apportées rapidement afin que les cannes à sucre puissent être récoltées en temps voulu, sans perdre de leur valeur.
En ce sens, les responsables de la filière cannes à sucre (Bureau de l’Interprofession, Chambre d’Agriculture, Syndicats des planteurs et industriels) se sont réunis cet après midi dans les locaux de la DAF afin de trouver ensemble des solutions temporaires, le temps nécessaire aux travaux de la centrale thermique de l’usine de Bois Rouge.
Tous les acteurs impliqués dans la campagne sucrière 2009 ont pris connaissance des informations fournies par la Compagnie Thermique de Bois Rouge concernant "le planning des réparations de la centrale thermique suite à l’incendie survenu dans la nuit du 30 août dernier et qui ne prévoit une reprise normale de la campagne qu’autour du 28 septembre".
Face à cette situation, plusieurs dispositions ont été prises. La priorité réside dans le fait de "sécuriser la récolte 2009" et donc d’"assurer la réception et le traitement de toute la récolte des bassins Nord et Est de l’île".
" Au delà des actions de solidarité mises en oeuvre, les sucreries de Bois Rouge et du Gol se sont engagées à prendre les dispositions nécessaires pour broyer toutes les cannes de la campagne 2009. Sur la base des prévisions actuelles de 1,9 millions de tonnes, cela devrait amener les sucreries à terminer la coupe autour de Noël" dixit le communiqué diffusé à la suite de cette réunion.
Par ailleurs, des solutions ont été proposées afin de soutenir la trésorerie des planteurs en limitant l’impact de l’interruption d’activité. Pour plus de précision, "les deux sociétés sucrières procéderont, dès la fin de la semaine et de chaque semaine pendant la durée de l’interruption à un versement d’un acompte de dix euros par tonne de cannes à sucre non-livrées sur la base de la moyenne des livraisons de cannes des trois semaines précédent l’impact".
Enfin, il est primordial d’évaluer l’impact de cette interruption sur la richesse et pour cela, "l’Interprofession va étudier les conséquences sur la richesse et la perte du revenu pour les planteurs ayant subi cette interruption. Des mesures seront mises en oeuvre par les sociétés sucrières et l’interprofession pour en tenir compte".
Pour répondre à ces objectifs, "une analyse a été confiée au CTICS".