Un mois après le séisme, le "Collectif de parents adoptants Haïti" se sont réunis devant le jardin de l’Etat à 14 heures, pour demander l’accélération des procédures concernant l’adoption d’enfants haïtiens.
Dix familles réunionnaises sont dans l’attente de l’évacuation d’enfants haïtiens adoptés bien avant le séisme.
"Nos enfants ont eu la chance de survivre", affirme une future maman, " et la simple image de les voir souffrir là-bas sans notre aide est inconcevable".
En réponse à la manifestation nationale qui se déroulait également à 14 heures à Paris, le "Collectif SOS Haïti Enfants adoptés", en partenariat avec l’antenne locale dénonce "un manque de ravitaillement, de soins, d’épidémie, mais également d’attaques et de pillages " à Port-au-Prince.
Le collectif demande également à ce que l’Etat puisse :
secourir et ravitailler les crèches où sont hébergés les enfants
examiner et traiter les dossiers et les preuves d’apparentement
établir un accord avec l’Etat Haïtien pour évacuer tous les enfants qui étaient en cours d’adoption avec le séisme
Au dernier bilan, " plus de 200 000 Haïtiens" ont perdu la vie, selon le Premier ministre Jean-max Bellerive à l’AFP, et on parle également de 300 000 blessés.
Le nombre d’orphelins n’a pas encore été comptabilisé. Mais, aux dires des institutions officielles, les procédures d’adoption sont encore plus difficiles depuis le séisme.
