La parité s’impose en matière de politique et à la veille des élections régionales, le constat est vite fait : seule une femme est candidate sur un total de douze listes. Il s’agit de Nadia Ramassamy, tête de liste de l’AMPR.
Apres les municipales, les cantonales, elle se lance dans la course aux régionales prévues les 14 et 21 mars prochains.
En 2004, seules deux femmes étaient candidates pour 15 listes présentées aux élections régionales.
Six ans plus tard, Nadia Ramassamy est la seule représentante féminine, sur les douze chefs de file qui visent le fauteuil de président du conseil régional.
Catherine Gaud, la vice présidente de la région se présente pour la seconde fois aux élections régionales mais elle a fait le choix d’être sur la liste de l’Alliance menée par l’actuel président du conseil régional, Paul Verges.
Selon Catherine Gaud, "les femmes ont d’avantage de convictions que d’ambitions et occupent plus naturellement le terrain associatif que le terrain politique". La politique semble être un domaine particulièrement apprécié de la gente masculine.
Huguette Bello, Nassimah Dindar ou Margie Sudre sont aujourd’hui des ténors de la vie politique mais force est de constater qu’elles brillent par leur absence dans le cadre des élections régionales qui approchent à grands pas.
La question qui se pose est la suivante : "le scrutin par liste serait-il moins favorable à la gente féminine que le scrutin uninominal ?".
Force est de constater qu’en cas de désaccord, la gente féminine reste sur le banc de touche. Malgré la Loi, le rapport de force doit s’équilibrer pour une meilleure parité.