Le Syndicat Général de l’Education Nationale (SGEN) pointe du doigt les conditions de travail des assistants d’éducation. En effet, en raison de la diminution des budgets, ces personnels contractuels seraient toucher par une précarité grandissante. Faute de moyens, les contrats de travail seraient régulièrement raccourci, passant parfois d’un an à un mois. En 2009 déjà, ces assistants s’étaient mobilisés pour réclamer la pérennisation de leur emploi.
Personnels à contrat à durée déterminée la plupart du temps, les Assistants d’Education qui travaillent la plupart du temps dans les services de "Vie Scolaire" des établissements. La plupart des temps, ces assistants d’éducation sont des étudiants cherchant à bénéficier d’un salaire pour financer leurs études. Or, selon le SGEN, la gestion administrative de ces AED, dont les contrats sont signés par les chefs d’établissement, serait "désastreuse". "La gestion de ce personnel par les administrations est clairement défaillante", explique Guy Garcia, représentant des Conseillers Principaux d’Education au sein du SGEN.
En cause : des contrats d’un an qui se transformeraient en des contrats de travail d’un mois, faute de budget ou encore des postes à 60% abaissés à des postes à 40%. La conséquence directe : une précarité grandissante chez ces assistants d’éducation. Pour Guy Garcia, la diminution des budgets alloués pour une année scolaire et le manque d’anticipation des membres de direction des établissements expliquent cet état de fait.
"Le rectorat nous affirme que le personnel concerné par ces contrats précaires est minoritaire, mais cette rentrée a réellement été catastrophique pour ces assistants", affirme Guy Garcia. Décidé à défendre la cause de AED, le SGEN a prévu d’envoyer un courrier au rectorat dès la semaine prochaine. Joint cet après-midi, le rectorat n’a pas donné suite à notre requête.
Selon le rectorat, qui est entré en contact avec nous ce samedi matin, l’académie attend d’avoir le courrier du SGEN pour réagir à la situation des assistants d’éducation.