Un accord-cadre a été signé avec le Ministère de La Jeunesse et des Sports afin de débloquer une cinquantaine de contrats pour les vigies requins. Mais la question du recrutement et de la formation pose problème.
La Ligue Réunionnaise de Surf et certaines associations d’usagers de la mer rêvent de revoir les vigies requins en action sur les sites de baignade et d’activités nautiques de l’île, avant la fin de cette année. Un accord-cadre a été signé en ce sens avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports.
Reste une étape à franchir : l’efficacité du dispositif vigies requin doit être évaluée sur le plan scientifique. L’aval du Ministère permettrait le retour à l’eau des vigies.
Du 22 décembre 2012 au 8 mai 2013, l’Institut de Recherche pour le Développement a réalisé une première évaluation non officielle. Des scientifiques de l’IRD ont analysé les conditions dans lesquelles les vigies sont amenées à intervenir à La Réunion.
Résultat : pour 77% des cas, le choix d’autoriser l’activité de surf a été jugé correct. Un point négatif toutefois : les contrats proposés aux vigies requin sont des contrats d’avenir destinés à des jeunes de moins de 26 ans.
Plus de la moitié des équipes doivent être renouvelées, ce qui suppose des délais plus longs pour effectuer les phases de recrutements et de formation. Comme l’explique Loris Gasbarre, président de l’association Prévention Requin Réunion (PRR), "renouveler une partie de l’équipe équivaut à une perte de temps et d’argent".
L’Etat donne trois mois aux scientifiques pour remettre leurs conclusions.