Suite à de fortes odeurs, une dizaine d’élèves ainsi que des enseignants de l’école Duparc se sont plaints de nausées, vomissements et autres maux de tête. 25 élèves ont été pris en charge. La municipalité a décidé de procéder à l’évacuation des élèves et à la fermeture du groupe scolaire jusqu’au lundi 12 juin.
"Ce matin, aux alentours de 10h30, une dizaine d’élèves ainsi que des enseignants de l’école Duparc se sont plaints de nausées, vomissements et autres maux de tête, suite à de fortes odeurs. Le nombre de personnes incommodées augmentant, les services de secours se sont rendus rapidement sur place. Au final, ce sont environ 25 élèves qui ont été pris en charge" explique la mairie de Saint-Marie par voie de communiqué.
Avant de poursuivre : "les, bien qu’indisposés et affaiblis, n’ont pas fait l’objet d’une hospitalisation, car l’évaluation de leur état de santé n’a montré aucune inquiétude particulière".
Face à cette situation et par mesure de précaution et de sécurité, la municipalité, en concertation évidemment avec l’Inspecteur de circonscription et les directrices de deux établissements (maternelle et élémentaire), a décidé de procéder à 13h00 "à l’évacuation des élèves et à la fermeture du groupe scolaire jusqu’au lundi 12 juin".
Pour plus de précision : les parents ont été invités, par téléphone, à venir récupérer leurs enfants. Cependant, le service de ramassage scolaire restera effectif ce jour, pour les élèves qui ne pourront être récupérer par la famille.
"Depuis plusieurs jours, les riverains des secteurs du Duparc et de la Mare subissent de nombreux désagréments liés aux odeurs provenant de la station d’épuration du Grand Prado, située à proximité. Bien que l’exploitant VEOLIA ait communiqué sur le sujet hier, la ville a demandé la tenue d’une réunion urgente ce jour".
L’objectif affiché par la municipalité de Sainte-Marie est de faire "la lumière sur la situation réelle et sur les risques encourues par la population avoisinante, qui subit régulièrement ces désagréments".
La municipalité affirme qu’elle restera très vigilante et demande "à l’exploitant VEOLIA et aux services de la CINOR de rassurer les administrés concernés, par rapport leur légitime inquiétude".