La Dieccte a rejeté les licenciements pour motif économique des salariés protégés de la Société Industrielle de Bourbon au Port. Le conflit social est relancé après la fermeture de l’usine en avril.
"On n’a pas gagné la guerre, mais on a gagné une bataille", lance Jocelyn Rivière de la CGTR. Le délégué syndical est satisfait de la décision prise par la direction du travail. Les licenciements économiques de l’usine de la SIB a été rejeté.
L’usine de la filiale de Colgate/Palmolive a été fermée le 4 avril après plusieurs mois de contestations entre syndicats et directions. En tout, 33 salariés ont perdu leur emploi.
"Nous ressentons de la satisfaction car depuis le début, on avait montré que le motif économique n’était pas valable. La direction du travail a pris la bonne décision, celle qui va dans notre sens", ajoute-t-il.
"Dès aujourd’hui, nous allons voir avec le syndicat ce que nous allons faire. Nous allons sûrement engager des actions, notamment avec les Prud’Hommes."
Le syndicaliste rappelle que la direction de la SIB peut aussi faire appel dans les trois mois.
"L’usine, on ne compte plus dessus. Mais notre combat, c’est l’emploi, si on arrive à reclasser tout le monde, ça sera réussi", explique Jocelyn Rivière. Pour l’instant, aucun reclassement n’a été effectué d’après le syndicaliste.
Des réunions de suivi sont organisées tous les mois entre syndicalistes et direction de la SIB. La décision de la Dieccte pourrait changer la teneur des discussions entre les deux parties.