Selon l’Agence Régionale de Santé (ARS), 12 cas supplémentaires de chikungunya autochtones ont été confirmés depuis le 27 mai et quatre nouveaux cas probables sont suspectés. Parmi les nouveaux cas confirmés, neuf sont domiciliés sur la commune de Saint-Paul. Les autres résident dans les communes suivantes : les
Avirons (2), Saint-Denis (1), Le Port (1), Saint-Leu (1), Saint-Pierre (1), et 1 touriste
résidant en France métropolitaine.
Le bilan épidémiologique au 9 juin s’élève à :
88 cas confirmés autochtones
27 cas probables autochtones.
Par ailleurs, quatre cas importés de Madagascar (1 confirmé et 3 probables) et 1 cas probable importé d’Indonésie ont été identifiés. Selon l’ARS, le foyer de Plateau Caillou n’est plus actif mais la transmission du virus se poursuit toujours sur la commune de Saint-Paul, et particulièrement, dans le quartier de Saint- Gilles-les Bains. Afin d’empêcher la propagation du virus dans l’île, une surveillance épidémiologique renforcée et des mesures de Lutte Anti-Vectorielle (LAV) sont mises en place systématiquement autour de toutes les personnes identifiées.
Pour rappel : le chikungunya est une maladie transmise par les moustiques, qui se manifeste par l’apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des douleurs musculaires et articulaires, maux de tête, nausées ou fatigue.
En cas de fièvre, il est indispensable de se protéger contre les piqûres de moustiques et de consulter, sans attendre, un médecin afin de permettre :
Aux équipes de la LAV, de procéder à des actions de démoustication autour des cas signalés par les médecins : élimination des gîtes larvaires et rappel des gestes de prévention contre les piqûres de moustiques.
Aux communes concernées, de renforcer les actions de nettoyage et de traitement des déchets.
Les autorités sanitaires appellent la population à poursuivre la mobilisation par :
La protection individuelle contre les piqûres de moustiques (répulsifs, vêtements couvrant, diffuseurs électriques, serpentins à l’extérieur, moustiquaires…)
L’élimination, autour de chez soi, des eaux stagnantes, favorables au développement des moustiques.