La santé des candidats à la présidentielle préoccupe les Français notamment après l’affaire de la pneumonie d’Hillary Clinton. La majorité d’entre eux s’abstiendraient de voter si une maladie grave était révélée pour le candidat concerné, selon un sondage Odoxa publié jeudi.
Une enquête Odoxa publiée jeudi a révélé que les Français sont divisés sur la nécessité pour un candidat à la présidentielle d’être transparent sur son état de santé. La moitié des personnes sondées a déclaré qu’"il est normal d’attendre une totale transparence des candidats sur leur santé". Cette réponse a été motivée par l’idée que choisir un président "est une affaire trop grave pour que l’on risque d’élire une personne malade". En revanche, ils sont 49% à penser le contraire, car "la santé de chacun relève de la vie privée".
Les résultats de cette étude effectuée auprès de 999 personnes de 18 ans et plus ont été publiés par Le Figaro Santé et France Inter. La question de la santé des candidats inquiète les Français après la découverte de la pneumonie d’Hillary Clinton, candidate à l’élection présidentielle américaine. Rappelons que la sénatrice a été prise d’un malaise pendant la cérémonie de commémoration du 11 septembre.
Certains anciens chefs de l’État, comme Georges Pompidou ou François Mitterrand ont caché par le passé qu’ils étaient "gravement malades". En ce qui concerne cette situation, le clivage est également le même. Cinquante deux pour cent des personnes enquêtées ont répondu qu’ils ont eu tort de cacher la réalité. En revanche, 47% leur donnent raison. Dans les intentions de vote pour 2017, 61% estiment que si leur candidat préféré révélait qu’il était gravement malade, cela limiterait leur envie de voter pour lui, tandis que 39% ne partagent pas cet avis.
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