Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/iTélé/Les Echos, dimanche 11 septembre, le Premier ministre, Manuel Valls, est revenu sur la menace d’attentats djihadistes visant la France mais aussi sur la candidature de François Hollande à l’élection présidentielle de 2017.
Le Premier ministre Manuel Valls est le premier défenseur du bilan présidentiel, comme il l’a montré dimanche au Grand Rendez-vous Europe 1/iTélé/Les Echos. François Hollande a levé jeudi lors de son discours à Wagram les derniers doutes sur son envie d’être candidat. A côté, Manuel Valls a levé l’ambiguïté et se pose en dernier des "hollandais". "J’ai toujours considéré que le président sortant devait être candidat", a lancé le Premier ministre.
Interrogé sur sa possible participation à l’élection présidentielle si le chef de l’Etat renonçait à se présenter, Manuel Valls a répondu : "Je ne travaille pas sur des suppositions, des supputations ou des si". Il a également souligné qu’il est Premier ministre et non un "supplément" ni un "recours". "Je suis Premier ministre jusqu’au bout parce que je dois agir pour protéger les Français […]", a-t-il déclaré. "François Hollande a donné rendez-vous aux Français au mois de décembre, c’est à lui de prendre cette décision", a-t-il précisé, ajoutant qu’il avait "toujours considéré que le président sortant devait être candidat".
L’interview a surtout tourné autour des attentats déjoués la semaine dernière à Paris. "La menace est maximale, nous l’avons encore vu ces derniers jours, ces dernières heures et encore au moment où nous parlons", a-t-il déclaré. Manuel Valls a également souligné que tous les jours des attentats étaient déjoués. "Tous les jours, les services de renseignement, la police, la gendarmerie, tous les jours, déjouent des attentats, démantèlent des filières irako-syriennes. Aujourd’hui, la menace est maximale, et nous sommes une cible - chacun l’a compris. Cette semaine, au moins deux attentats ont été déjoués", a-t-il exprimé.