Huguette Bello, députée de La Réunion, est candidate à sa propre succession dans la 2e circonscription. Elle évoque son programme et sa position sur l’échiquier politique.
Huguette Bello, députée de La Réunion, est l’invitée du Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Elle est candidate à sa propre succession dans la 2e circonscription.
"Au cours de ce quinquenat, les deux réalisations qui me tiennent à coeur sont les retraites agricoles parce qu’à La Réunion, on a 15 000 retraités et la moyenne de leur retraite est de 360 euros, 25% touche 100 euros par mois. Avec le texte qu’on a fait voté à l’unanimité, il toucheront 85% du SMIC."
"Egalement, c’est la santé, pendant des années, j’ai fait le pied de grue de tous les ministères et un hôpital de 310 lits va voir le jour l’année prochaine. Je porte cela parce qu’à La Réunion, on a que 350 places pour 100 000 habitants, c’est un travail qui doit continuer."
"On s’est aussi insurgés contre un certain nombre de textes dans une majorité de gauche, dans des assemblées de droite, des assemblées de gauche. On a été obligé de présenter des motions de censure."
"Est-ce qu’il va renouveler la politique ? Il ne va pas le faire, au contraire, il va écraser avec le Premier ministre qu’il a nommé qui a voté contre toutes les lois progressistes. C’est un Premier ministre qui est à droite qui a voté par exemple contre l’égalité salariale entre les hommes et les femmes. Il va rassembler la droite, c’est pour ça qu’on va se rassembler à gauche."
"Je travaille beaucoup sur le terrain. Je rencontre beaucoup de Réunionnais et j’entends les demandes. On ne va pas me dire que les gens qui vivent petitement, les retraités, les personnes qui touchent l’AAH, on va se battre pour qu’ils aient un revenu au-dessus du seuil de pauvreté, il faut se battre pour cela comme le revendique Jean-Luc Mélenchon."
"On essaie de rassembler tous ceux qui rassemblent le progrès pour toute La Réunion. L’île vit une situation compliquée. L’illettrisme porte aussi la gerbe du chômage. Je pense que toute La Réunion est d’accord."
"Je suis soutenue par la France Insoumise. Je ne demande pas l’investiture du mouvement mais celle des Réunionnais."
"Je ne dirais pas non à tout. On va regarder quel est l’intérêt des Réunionnais."
"Nous parlons avec le PCR. Je ne renie pas tout le travail que nous avons accompli avec le PCR qui m’a formée. J’ai appris beaucoup de choses."
"Le temps passe et je pense que ce qu’il porte comme programme, on s’inscrit aussi là-dedans. Nos programmes se rapprochent, on porte la même inspiration. La réforme de la constitution sur l’alinéa 5, la canne à sucre, il y a pleins d’inspirations communes."
"Je pense qu’il y a une grande colère qui s’est exprimée à La Réunion lorsqu’on a vu le score de l’extrême-droite. Il faut la comprendre. La population réunionnaise souffre aujourd’hui, dans tous les domaines. Dans le logement, il y a 30 000 Réunionnais qui attendent un logement, il y en a 30 000 à rénover. Je me suis battue pour que la SIDR ne tombe pas dans le privé et c’est ce qu’il s’est passé."
"Il faut que La Réunion entre dans le 21e siècle avec l’économie numérique et de la mer et ce qui fait qu’on est dans un monde moderne avec l’écologie."
"Il faut renforcer l’éducation, la santé, les vecteurs du développement de notre société."