Quels conditions remplir pour toucher sa retraite complémentaire ? Comment faire pour toucher plus ou éviter de toucher moins ?
3 syndicats ont signé un accord avec le Medef autour du régime des retraites complémentaires afin d’éviter la faillite de nombreuses de gestions.
Cette réforme sera en place à partir de 2019 et concernera les salariés nés depuis 1957.
Ce qui va changer :
Un salarié qui touche plus de 1 800 euros, recevra une retraite de 1 300 euros.
Il peut décider de quitter le marché du travail à 62 ans (après 41,5 années de cotisations). Mais s’il n’a pas cotisé assez, il aura un malus de 10% pendant deux à trois ans sur sa retraite complémentaire (une perte de 50 euros par mois).
Il est aussi possible de rester jusqu’à 63 ans - et cotiser ainsi 42,5 années - pour toucher un retraite à taux plein.
Rester encore plus longtemps permettra de toucher un bonus exponentiel pendant un an : (+10% pour 64 ans, +20% pour 65 ans, +30% pour 66 ans).
Réactions mitigées
"Les victimes principales seront les femmes qui ont dû mal à avoir la cotisation nécessaire et les retraités. 95% du coût de cette réforme sera supportée par les salariés et 5% par les patrons. Dans les faits, c’est un très mauvais accords", déplore Ivan Hoareau, secrétaire général de la CGTR.
De son côté, Didier Fauchard, administrateur au MEDEF, président de la commission École-Entreprise, détaille : "C’est un accord qui est totalement partagé par l’ensemble des parties prenantes du régime de la retraite complémentaire. L’entreprise va subir une augmentation de la cotisation mais c’est faire preuve de responsabilités pour sauver ce régime de retraite complémentaire qui à l’horizon 2020 allait présenter un déficit cumulé de 8 milliards. L’accord qui a été signé permettra de dégager 6 milliards de retraites complémentaires."