Le Secrétaire de la Cgpme estime que beaucoup d’entreprises risquent le dépôt de bilan. Cela si elles doivent coûte que coûte financer la hausse des salaires à hauteur de 50 euros. Jean Louis Lecocq Secrétaire de la Cgpme, tire la sonnette d’alarme : De très nombreuses PME, sont à l’heure actuelle asphyxiées par la crise du pouvoir d’achat.
La Cgpme est catégorique, elle ne bloque pas les négociations actuellement en cours sur la hausse des salaires.
Le Medef est d’accord dans le principe de verser 50 euros à chaque salarié. La Cgpme affirme que ses entrepreneurs n’en ont pas les moyens.
La confédération propose plutôt de mettre en place le système de l’intéressement au bénéfice pour les salariés.
Exemple : Une entreprise qui fait un bon chiffre d’affaires pourrait ainsi faire profiter à ses employés des fruits de la croissance de la structure.
Un autre établissement en difficulté, ne serait pas obligé de reverser dans l’immédiat une prime aux salariés. Il pourrait ainsi, plus facilement concentrer ses finances sur la recherche d’une solution de consolidation de l’activité.
Ce « délai » de redistribution, par le biais de l’intéressement au profit, pourrait éviter à nombre d’entreprises fragilisées de fermer, compte tenu du contexte actuel.