Économie : des pistes pour favoriser les échanges avec la Chine

Parmi les entrepreneurs présent dans la salle, Jean-Fabrice Vandomel, qui a déjà tenté l’expérience avec la Chine. Il estime qu’il faut être bien préparé avant d’envisager des possibilités d’échanges avec la deuxième puissance économique mondiale.

"Dun côté, nous avons des perspectives intéressantes, et de l’autre, un handicap financier qui est pesant pour les entreprises réunionnaises. Travailler à l’export nous oblige à être plus performants. Mais aussi mieux organisés, mieux structurés, et avoir cette ouverture d’esprit qui peut parfois faire défaut".

"Nous avons beaucoup de possibilités à offrir à la Chine"
En 2015, la Chine se trouvait au deuxième rang des pays d’importation à La Réunion. En revanche, elle n’est qu’à la 26e place concernant les pays qui achètent des produits réunionnais. Il reste encore une grande marge de progression, comme le confirme Ibrahim Patel, président de la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion (CCIR).

"Je pense que nous avons encore beaucoup de choses à vendre à la Chine : sur la qualité, l’art, la technologie, les énergies renouvelables, la formation. Nous avons beaucoup de possibilités à offrir à la Chine".

Conscient des potentialités commerciales qui restent à explorer, 80 entreprises locales ont fait le déplacement.

4 secteurs potentiel de développement : développement durable, Énergie, Agro-alimentaire et Tourisme

"Au niveau de ce qu’on appelle la Chambre de commerce chinoise de La Réunion, nous avons identifié quatre secteurs d’activité, qui nous semble potentiellement porteur de développement économique entre La Réunion et la Chine : le développement durable, l’énergie, l’agro-alimentaire et le tourisme", souligne Jerry Ah Hee Ayan, de l’association des commerçants, chefs d’entreprise et cadres chinois à La Réunion.