Différentes organisations anti-Parcoursup ont décidé de saisir le Défenseur des droits pour avoir plus d’infos sur les "algorithmes" utilisés par les établissements dans le classement des dossiers des candidats.
Quelques organisations sont opposées non seulement au Parcoursup mais aussi à la loi sur les nouvelles modalités d’accès à l’université. Ces organisations dont l’Unef (syndicat étudiant), la FCPE (fédération de parents d’élèves), les Ferc-CGT et Snesup-FSU (syndicats d’enseignants du supérieur), l’UNL (syndicat lycéen) et le SAF (syndicat des avocats de France), ont alors pris la décision de saisir le Défenseur des droits pour faire quelques requêtes.
Elles ont notamment demandé la publication des "algorithmes locaux" que les établissements utilisent pour classer les dossiers des candidats. Rappelons que ces "algorithmes locaux" sont qualifiés, par ministère de l’Enseignement supérieur, d’"outils à la prise de décision".
Les organisations contestataires estiment que la conception de ces "algorithmes locaux" s’est faite "dans une grande opacité" par chaque université "en fonction de critères inconnus au grand public".
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Lors d’un point de presse, Juan Prosper, du SAF a lancé : "Certaines universités disent qu’elles n’ont pas mis en place d’algorithmes locaux, d’autres ne veulent pas les publier". "Sur quels critères s’appuie-t-on ? Le type de bac (général, techno, pro), la série (ES, L ou S pour le bac général), les notes de Première et Terminale, le lycée d’où vient le candidat ? La lettre de motivation ? Le parcours extra-scolaire ?", s’est-il ensuite interrogé.
Selon des données chiffrées récentes, sur près de 812 000 candidats, qui ont inscrit au moins un vœu sur la plateforme Parcoursup, 68 510 figurent toujours sur la liste d’attente, 18 302 ont reçu des réponses négatives. Puis 13 969 ont demandé un accompagnement à la commission rectorale de leur académie.
Source : lefigaro.fr
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