Michèle Merli, déléguée interministérielle à la Sécurité Routière, aurait lancé l’idée de baisser le seuil d’alcoolémie autorisée de 0,5 g/litre à 0,2 g/litre pour les jeunes conducteurs, selon une information du journal le Parisien. En effet, les derniers chiffres de la Sécurité Routière pour le mois d’avril montrent une tendance inquiétante : le nombre de tués sur les routes a considérablement augmenté en 2011, du fait "d’un relâchement des comportements des automobilistes". Une multiplication des contrôles routiers a d’ores et déjà été annoncée par le ministre Claude Guéant.
La Sécurité Routière a souligné les mauvais chiffres de ce mois d’avril 2011, avec 355 morts sur le réseau routier français. Ces statistiques dramatiques viennent confirmer une tendance inquiétante depuis le début de l’année, où le nombre de victimes a augmenté. Pour renforcer la prévention et la répression, le ministre de l’intérieur, Claude Guéant a annoncé la multiplication des contrôles sur les routes avec tests d’alcoolémie et de substances psychotropes.
Selon le journal le Parisien, Michèle Merli, déléguée interministérielle à la Sécurité Routière (DISR), aurait lancé un pavé dans la mare, en proposant, lors d’une réunion avec les professionnels du secteur de l’alcool, de passer le seuil autorisé d’alcoolémie au volant de 0,5 g/l à 0,2g/l pour les jeunes conducteurs. L’évocation de cette piste n’a pas été confirmé par la déléguée interministérielle.
Les jeunes sont particulièrement concernés par les accidents mortels. Entre 2002 et 2006, la Sécurité Routière a noté une baisse de 11% du nombre de victimes, excepté pour les moins de 26 ans, dont le nombre de tués est resté stable à 27%. De plus, la consommation d’alcool est en cause dans 30% des accidents mortels et cette proportion grimpe à 45% lorsqu’un seul véhicule est impliqué.