L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy se veut intransigeant par rapport aux violences lors des manifestations anti-loi Travail. Outre le fait de vouloir faire payer les dégâts aux têtes de mouvements, il veut également rétablir les peines planchers pour "les agresseurs de représentants de l’ordre".
Faire payer aux organisateurs les dégâts des violences
Le leader des Républicains, Nicolas Sarkozy, durcit le ton contre les violences qui ont lieu en marge des manifestations contre la Loi Travail. Lors d’une interview, l’ancien président de la République a émis plusieurs propositions contre les casseurs. Il souhaite que les dégâts occasionnés lors de ces manifestations soient remboursés par les organisateurs. "Il n’y a aucune raison que les contribuables français paient les conséquences des activités de ces casseurs. Quand des vitrines de commerçants sont cassées, quand une voiture de police est brûlée, quand des dommages physiques sont faits sur des fonctionnaires ou des militaires ou des policiers, ce doit être, me semble-t-il, les organisateurs de ces manifestations qui doivent en assumer la responsabilité", a-t-il détaillé aux 20 heures de TF1.
Rétablissement des peines planchers pour les casseurs
Nicolas Sarkozy se veut également favorable pour "le rétablissement des peines-planchers automatiques pour toute personne portant atteinte à l’intégrité physique d’un représentant de l’autorité publique qui porte un uniforme". Il entend ainsi faire justice auprès des membres des forces de l’ordre qui se contrôlent grandement afin de ne pas répondre aux coups des agresseurs. Pour rappel, les syndicalistes font grève contre la loi Travail que le gouvernement actuel veut faire maintenir à tout prix. Les manifestants accusent ainsi François Hollande de faire la sourde oreille à la population française au point de provoquer leur colère.
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Je souhaite également que les organisateurs déclarés de manifestations autorisées soient davantage responsabilisés. #NS20H
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 22 mai 2016