Le candidat du Front de Gauche a encore une fois déplacé les foules hier à Marseille. 100 000 à 120 000 personnes selon les organisateurs sont venues assister au meeting de Jean-Luc Mélenchon dans la cité phocéenne.
Après la Bastille à Paris et la place du Capitol à Toulouse, Jean-Luc Mélenchon a encore réussi à rassembler une foule de plusieurs dizaine de milliers de personnes à Marseille. "La foule était très bigarrée. Beaucoup de syndicalistes venus avec des banderoles de leurs entreprises, d’ados plus ou moins politisés et de jeunes adultes visiblement engagés, de familles, le tout mélangé à un terreau de militants traditionnels communistes de cette région Paca encore fortement ancrée dans la gauche radicale", rapporte Le Figaro.
Lors de son discours, sur la plage du Prado, il n’a pas manqué de tacler ses adversaires. Il s’en prend à Nicolas Sarkozy qui lors de son déplacement à Marseille, a parlé "exclusivement de la sécurité qu’il n’est pas capable d’assurer" avant d’ajouter "Foutez-nous la paix", rapporte France Info. Il espère briller au premier tour pour finir devant la candidate du Front National, Marine Le Pen. Il n’a pas hésité à épingler cette dernière, "Marine Le Pen a dit qu’il fallait craindre la résurrection du communisme avec son cortège de folie, d’anarchie et de violence ? Moi je lui dis ici : le cauchemar Mme Le Pen, ne fait pour vous que commencer !", selon Le Figaro.
Devant la foule, il a insisté sur "la France des travailleurs" et il propose une réforme des CHSCT avec "l’alerte écologique". Il a évoqué "la souffrance au travail, la mort au travail, 564 morts par an dont on ne parle jamais , 43.000 accidents du travail qui aboutissent à une invalidité, voilà les maux dont on ne parle jamais ", rapporte France Info. Sous un tonnerre d’applaudissements, il a conclu son intervention ainsi "l’insurrection citoyenne des Français est commencée, elle se donne rendez-vous dans les urnes".