Le président a tenu à s’exprimer suite aux aveux de Jérôme Cahuzac. "C’est un choc qui vient de se produire, un outrage à La République" selon François Hollande.
C’est un séisme dans le monde politique. L’ancien ministre du Budget Jérôme Cahuzac a reconnu avoir menti et détenu un compte bancaire à l’étranger depuis une vingtaine d’années.
Le président de La République a tenu à s’exprimer à la sortie du Conseil des ministres suite à la mise en examen de Jérôme Cahuzac pour blanchiment de fraude fiscale.Il fait part de son « choc » face à ce qu’il qualifie de « faute impardonnable » et de « grave manquement à la morale républicaine ». Il assure que « Jérôme Cahuzac n’a bénéficié d’aucune protection autre que la présomption d’innocence ».
Le chef de l’Etat assure que « toute la lumière sera faite » sur cette affaire et que l’ex-ministre devra rendre des comptes devant la justice.
François Hollande a déclaré avoir appris "avec stupéfaction" les aveux de l’ancien ministre du Budget. Le président parle d’un "choc" qui l’amène à prendre des engagements forts. Il va donc "renforcer l’indépendance de la justice. Une réforme sera votée dès cet été pour donner aux magistrats plus de moyens d’agir".
De la même façon, le président de la République a affirmé sa volonté de lutter "de façon impitoyable" contre les conflits d’intérêts.
Les élus condamnés pour fraude fiscale ou corruption seront interdits de tout mandat. François Hollande insiste sur l’importance de "l’exemplarité des responsables" qui doit être totale.