Les députés d’oppositions ont provoqué mardi des vociférations à l’Assemblée nationale. Ils dénoncent les projets d’Emmanuel Macron de réduire le nombre de parlementaires ou de changer le mode de scrutin actuel.
Au 6e jour d’examen de la réforme constitutionnelle, une tension des plus électriques a marqué l’Assemblée nationale mardi dans la soirée.
Le rapporteur général Richard Ferrand (LREM) a fait savoir que son parti a l’intention de tout faire pour que ces deux projets de loi, soit la réduction du nombre de parlementaires ou l’introduction de proportionnelle aux législatives, puissent être adoptés et examinés, malgré un avis défavorable. Des propos qui ont suscité la colère de l’opposition.
Selon la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, la baisse du nombre de parlementaires est un engagement de campagne du chef de l’État Emmanuel Macron, mais aussi du candidat François Hollande et François Fillon.
Plusieurs élus de l’opposition ont alors haussé le ton.
"Où était l’avantage de réduire le nombre de parlementaires ? On attend autre chose que de simplement dire que c’était un engagement de campagne", avaient indiqué certains députés.
L’Insoumis François Ruffin a insisté que cette réduction est juste un caprice du président et de son groupe politique. Aurélien Pradié (LR) a, quant à lui, évoqué une intention de purifier le Parlement. Le socialiste Boris Vallaud a cependant parlé de futur Parlement docile.
Richard Ferrand s’est dit surpris de l’emphase de l’opposition qui défend des candidats voulant réduire aussi le nombre de parlementaires.
>> À lire aussi : Assemblée nationale : le chef de l’État peut assister au débat devant le Congrès
(Source : lexpress.fr/ letelegramme)