En direct de Bruxelles, le chef de l’Etat François Hollande est l’invité de France Inter ce vendredi soir pour répondre aux questions des auditeurs. Suivez l’essentiel de ce direct.
L’entourage de François Hollande précise que cette intervention dans l’émission "Le téléphone sonne" sur France Inter lui permettra d’évoquer "une grande variété de sujets".
Les relations internationales
Les premières phrases de François Hollande concernent les relations internationales. Il a débuté par donner son avis sur les négociations à propos de la place du Royaume-Uni dans l’UE. Le président de la République se dit ouvert à toutes discussions, mais selon lui, "ce qui manque à l’Europe, c’est un projet". Par ailleurs, le chef de l’Etat soutient l’idée de tarir le flux de réfugiés. "Il faut maintenir ces populations en Turquie, en Jordanie et au Liban", a-t-il déclaré.
La crise en Syrie
En ce qui concerne la crise en Syrie, le locataire de l’Elysée avoue qu’une guerre "indirecte" peut avoir lieu dans le pays entre la Turquie et la Russie. "Il faut tout faire pour éviter cette escalade, arriver à une solution politique", a indiqué le Président tout en lançant un appel ferme et solennel pour une reprise rapide des négociations. Alors que les menaces terroristes sont très élevées, François Hollande martèle qu’il faut intensifier les frappes françaises en Syrie.
Le droit du travail
Alors que l’avant-projet de loi de la ministre du Travail Myriam El Khomri a été dévoilé cette semaine, François Hollande a assuré qu’"il n’est pas question de remettre en cause les principes fondamentaux de notre droit du travail". Au contraire, "mieux même, nous allons les intégrer dans le nouveau code du Travail", a-t-il assuré. "Je ne veux pas allonger le temps du travail. Je veux que dans l’entreprise, on puisse l’adapter aux réalités économiques", a-t-il poursuivi.
Candidature pour 2017 et primaire à gauche
Interrogé sur sa candidature en 2017, François Hollande maintient sa position. "Je me suis engagé sur cette question de l’emploi, personnellement. Je ne me déroberai pas. S’il n’y a pas de baisse du chômage, vous savez quelle conclusion j’en tirerai", a –t-il prévenu. "J’ai été candidat pour que nous créions les conditions pour qu’il y ait une baisse du chômage et il doit y avoir une baisse du chômage", a-t-il ajouté alors que la situation n’est pas encore résolue. Pour ce qui est de la primaire à gauche, le chef de l’état a assuré que "bien sûr que les conditions pour un nouveau 21 avril sont réunies."