Dans la soirée de ce dimanche, le président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy, a affirmé que ce n’est pas encore le bon moment pour lui de se déclarer candidat à la primaire à droite.
Sa candidature à la primaire de la droite
Nicolas Sarkozy était l’invité du JT de TF1 hier soir. Alors qu’il a été interrogé sur son intention de se porter candidat à la primaire à droite, il a répondu que le moment de prendre une décision définitive n’est pas encore venu. "Je pense que la priorité doit être au projet collectif", a-t-il insisté alors que la clôture du Conseil national des Républicains vient de se faire sans annonce particulièrement marquante.
En faveur de la déchéance de nationalité
Le leader des Républicains est notamment revenu sur le vote de la déchéance de nationalité. "M. Hollande se convertit à la déchéance de nationalité pour les Français qui ont trahi la France. Il a raison. J’ai toujours été pour cette mesure. Je ne vais pas demander à mon parti de voter contre au seul prétexte que c’est M. Hollande qui le propose", explique-t-il.
Les véritables ennemis de Nicolas Sarkozy
Au cours de cet entretien avec Anne-Claire Coudray dimanche 14 février dans le JT de 20 heures de TF1, Nicolas Sarkozy a également parlé de ses principaux adversaires. D’après lui, le chômage et la radicalisation de certains jeunes feraient partie des ennemis à combattre. L’ancien chef d’État a notamment rappelé qu’il ne souhaitait à aucun moment créer une alliance avec le FN. "Nous ne partageons ni leur politique éco, ni leur politique sociale", a-t-il déclaré. Il a aussi prévenu qu’il refuserait tout autant "toutes formes de grandes coalitions, avec les socialistes, qui créeraient de la confusion alors que la France a besoin de clarté et de fermeté".
Voir plus d’actualités politiques en France
En savoir plus sur la primaire à droite
Voir notre dossier complet sur Nicolas Sarkozy