Une employée de France Télécom en poste à Caen s’est ouvert les veines mardi 26 avril devant ses collègues au bureau, a révélé jeudi 28 avril la direction du groupe. La désespérée souffrait d’"une blessure sans gravité", et ses jours ne sont pas en danger, selon le service médical de l’entreprise. Son geste pourrait avoir été favorisé par le suicide par immolation, le même jour, de son collègue en Gironde, dont la mort a été massivement médiatisée, d’après les psychiatres.
"Cette personne était en congé maladie depuis trois mois. Elle devait reprendre le mardi matin. Elle est arrivée à neuf heures et a eu un entretien avec son responsable d’équipe (…). Comme son manager sentait que ça n’allait pas, il a appelé le médecin et a proposé un rendez-vous dans la matinée. Juste avant de descendre au service médical, elle est retournée à son poste de travail et, devant ses collègues, elle a sorti un couteau de son sac et tenté de se taillader le poignet. Ses collègues sont intervenus. Elle avait une coupure absolument sans gravité (…) Les médecins sont venus la chercher et elle a passé la matinée aux urgences", raconte à la presse un porte-parole de France Télécom, confirmant les informations de France Inter.
Après la mort d’un salarié de France Télécom-Orange, âgé de 57 ans, qui s’est suicidé en s’immolant par le feu le matin de mardi 26 avril à Mérignac (Gironde), le PDG du groupe, Stéphane Richard, a appelé l’ensemble du personnel à une vigilance accrue "dans les tout prochains jours" pour éviter qu’"un geste aussi fort favorise des passages à l’acte".