Le chef de l’Etat été prévenu par téléphone de l’attentat qui a frappé la rédaction de Charlie Hebdo, hier. Son programme a été totalement bouleversé.
Hier, le monde entier a été secoué par le terrible attentat dans les locaux du magazine satirique Charlie Hebdo, rappelle RTL ce matin. Une terrible journée pour la démocratie et la liberté d’expression, selon de nombreux hauts responsables politique.
Le président de la République a dû intervenir à plusieurs reprises durant la journée d’hier. Il travaillait dans son bureau et préparait un rendez-vous avec le directeur général de Total lorsque son téléphone sonne.
L’urgentiste Patrick Pelloux, chroniqueur à Charlie Hebdo, l’informe du massacre qui vient d’avoir lieu. La primature est mise dans la boucle et le plan Vigipirate maximum est décrété. François Hollande se rend alors sur place et parle devant les caméras.
Le chef de l’État rentre à l’Élysée et dirige une réunion de crise. C’est là qu’il décide de faire de ce jeudi 8 janvier un jour de deuil national. À 15 heures, François Hollande s’enferme avec sa garde rapprochée pour préparer son allocution. Il se rendra à l’Hôtel Dieu pour être auprès des blessés à 17 heures, avant de présenter ses vœux aux représentants des cultes, qu’il appelle à l’unité.
L’agenda du président de la République se gère "au jour le jour", selon ses proches. Son principal souci : maintenir l’unité du pays. Le chef de l’État a insisté sur le fait que "notre meilleure arme, c’est notre unité, l’unité de tous nos concitoyens face à cette épreuve".
Il a rendu hommage aux victimes qui ont marqué par "leur insolence et leur indépendance des générations". Le président de la République a estimé ainsi que : "Rien ne peut nous diviser, rien ne doit nous opposer, rien ne doit nous séparer", lors de son allocution solennelle télévisée.