Alors qu’un haut responsable israélien affirme le Hamas "entrave toute possibilité d’accord" de trêve en exigeant l’arrêt des hostilités, le mouvement islamiste palestinien souligne son refus d’accepter tout accord qui ne garantit pas la fin des combats.
Alors que des négociations sont en cours au Caire, un haut responsable du Hamas a réitéré samedi que le mouvement refusait tout accord de trêve qui ne garantirait pas la fin des hostilités. Il a affirmé que le Premier ministre israélien "freine en personne un accord par calculs personnels". Benjamin Netanyahu ferait tout son possible pour saboter les chances de parvenir à un compromis.
Les médiateurs, notamment l’Égypte, le Qatar et les États-Unis, ont travaillé pendant des mois pour obtenir un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Cet accord devrait inclure une pause dans les attaques israéliennes et un échange de prisonniers palestiniens contre des otages détenus depuis l’attaque du Hamas en octobre 2023.
Le représentant du mouvement islamiste palestinien accuse Israël de vouloir récupérer ses prisonniers sans mettre fin à ses attaques sur Gaza. Il a affirmé que "l’obstination" de l’État hébreu risque de compromettre les pourparlers. Le Hamas se dit prêt à conclure un accord, mais "pas à n’importe quel prix".
Un peu plus tôt, un haut responsable israélien a déclaré que le Hamas entravait à tout accord de trêve en insistant sur l’arrêt des hostilités lors des discussions avec les médiateurs au Caire. Il a aussi contesté des informations médiatiques selon lesquelles Israël aurait accepté de mettre fin à la guerre dans le cadre d’un échange de prisonniers.
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