"Un des projets terroristes déjoués a pu l’être grâce à une perquisition administrative, menée dans le cadre de l’état d’urgence", a soutenu le Premier ministre, Manuel Valls, ce vendredi devant les députés.
Pour défendre le projet de loi constitutionelle, Manuel Valls est intervenu ce vendredi à la Chambre Basse. Il a alors annoncé que "Les filières sont déstabilisées. De nombreux individus sont identifiés et placés sous surveillance. D’ailleurs, un des projets terroristes déjoués a pu l’être grâce à une perquisition administrative, menée dans le cadre de l’état d’urgence ".
Le journal 20minutes.fr, citant des sources concordantes, révèle que dans son discours, le premier ministre a fait référence "à l’arrestation, en décembre à Tours, d’un Tchétchène de 27 ans apparaissant dans une vidéo où il menaçait les policiers". Après les attentats qui ont ensanglanté la France (13novembre), le jeune homme a été assigné à résidence avant d’être mis en examen et placé en détention provisoire le 18 décembre pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Il n’a d’ailleurs pas nié la mise en ligne des 2 séquences vidéo. Pour rappel, dans la première vidéo, il a fait allégeance à l’organisation djihadiste État islamique (EI). Et dans la deuxième séquence, il menaçait des policiers. Toutefois, il a affirmé n’avoir eu aucune intention de passer à l’acte.
Lors de son intervention à l’Assemblée Nationale, le locataire de l’Elysée a également rappelé que "La France est une cible. Elle n’est pas la seule".
Manuel Valls évoque un attentat déjoué grâce à... par 20Minutes