Agé de douze ans, Kendji est atteint de myopathie depuis son plus jeune âge. En fauteuil roulant, il espère avoir une maison adaptée à sa maladie car depuis des années, ses déplacements au sein de son domicile sont quasiment impossibles.
La myopahtie est une forme de "dystrophie musculaire progressive généralisée" qui débute dans l’enfance et dont l’évolution est grave.
Pour Kendji, âgé de 12 ans, le fauteuil est devenu indispensable pour tous ses déplacements mais sa maison est totalement inadaptée et par conséquent, "passer le pas de la porte est une épreuve".
Il entre en marche arrière dans sa chambre et pour entrer dans la salle de bain, c’est une vraie mission pour Kendji et ses parents car le passage est bien trop étroit.
Par conséquent, les parents de Kendji portent leur enfant pour des déplacements élémentaires. Suite à une chute, le marmaille a eu les deux genoux cassés et depuis l’accident, il est totalement replié sur lui-même et refuse de sortir de son domicile.
Sa mère, au bord du désespoir a multiplié les courriers adressés au maire de la commune de Saint André, lieu de résidence de cette famille. Elle espère obtenir un logement adapté pour son fils.
"J’attends depuis des mois d’obtenir une réponse mais rien, je n’ai tout simplement jamais eu de réponse à ma demande de logement. Alors que Kendji doit pouvoir bénéficier d’une maison adapté à sa maladie, nous sommes tous dans cette maison qui rend impossible ses déplacements. Aujourd’hui, il ne veut plus sortir, il ne peut pas aller aux toilettes seul... Il est bloqué dans sa propre maison et même la porte d’entrée est très difficile à franchir car son fauteuil ne passe pas" témoigne la maman de Kendji qui se bat au jour le jour pour soutenir son enfant.
Au fil des années, Kendji a ressenti l’évolution de la maladie : faiblesse musculaire progressive au niveau des membres et du tronc, puis la marche est devenue impossible à partir de ses dix ans.
Depuis deux ans, Kendji a perdu toute liberté de mouvement dans sa propre maison et depuis sa chute en juin dernier - lorsqu’il s’est cassé les deux genoux -, il ne veut plus du tout sortir de son domicile, ni retourner à l’école.