Trois mètres seulement séparent la maison de la famille Maillot du précipice. Les nerfs de ces habitants de Sainte Marie dans le quartier de l’Espérance sont mis à rude épreuve à chaque épisode pluvieux.
Dans le quartier de l’Espérance, la famille Maillot a dû faire face à trois éboulements en deux ans et ce, à quelques mètres seulement de leur domicile. Hier, la boue a de nouveau dévalé la ravine, juste en dessous de la case.
La nuit dernière, la peur a submergé la mère de famille qui n’a pas pu fermer l’oeil de la nuit et cette angoisse envahit les parents et enfants lors que chaque épisode pluvieux. Malgré le fait que des signalements à répétition aient été faits aux pouvoirs publics, cette famille vit toujours dans les mêmes conditions.
Pour la troisième fois en deux ans, c’est la terre du jardin qui a dévalé la pente. Dorénavant, seuls trois mètres séparent la case de cette famille du précipice. "Je ne suis pas tranquille pour moi, pour les enfants mais aussi pour les gens qui passent en dessous" explique Marie-Aline Maillot. A chaque fois que la pluie tombe, les nerfs de cette mère de famille sont mis à rude épreuve. Effrayée que la terre ne s’écroule sous sa case, cette famille vit dans l’angoisse depuis plusieurs années.