Depuis le 5 juin, les urgentistes du Centre Hospitalier universitaire (CHU) Sud Réunion sont en grève illimitée.
Services surchargés, manque de moyens et de personnel, manque de reconnaissance...
Malgré l’annonce de mesures par le gouvernement pour tenter de sortir de la crise, les urgentistes du CHU Sud Réunion poursuivent leur grève.
La mobilisation continue ce mercredi à l’entrée du CHU Sud Réunion.
Les urgentistes restent mobilisés. "Nous maintenons la grève parce que la direction ne nous entend pas et ne propose aucune solution pour défendre le droit à être soigné dans la dignité et la sécurité."
Ils dénoncent de mauvaises conditions de travail et les mauvaises conditions d’accueil des patients qui ne cessent de se dégrader.
Service surchargé, manque de moyens et de personnel, manque de reconnaissance... Le personnel des Urgences de Saint-Pierre n’en peut plus.
Le site prévu pour accueillir 80 personnes en reçoit régulièrement près du double.
Les grévistes réclament de meilleures conditions de travail et plus de postes dans le services des Urgences pour répondre à l’arrivée de patients dans de bonnes conditions.
Le mouvement n’a heureusement aucun impact sur les soins apportés aux patients.
La grève secoue les urgences des hôpitaux depuis plus de six mois. Afin de mettre un terme à cette crise, Agnès Buzyn a dévoilé son plan d’action, intitulé "Pacte de refondation des urgences", lors d’une Assemblée générale avec les syndicats de médecins libéraux et le collectif Inter-Urgences lundi après-midi.
Ce pacte est censé réformer les services d’urgences sur trois ans, pour un budget de 750 millions d’euros.