A l’issue du procès de Jean-Luc Mélenchon pour "rébellion, provocation et actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire", le parquet de Bobigny a requis, vendredi 20 septembre, trois mois de prison avec sursis contre le chef de LFI.
Le parquet de Bobigny a fait savoir, ce vendredi, la peine requise contre Jean-Luc Mélenchon pour "rébellion, provocation et actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire". Trois mois de prison avec sursis ainsi que 8 000 euros d’amende ont été requis contre le leader du parti La France Insoumise , rapporte RTL.
Jean-Luc Mélenchon ainsi que cinq autres prévenus, dont deux députés LFI, Alexis Corbière et Bastien Lachaud, mais aussi l’eurodéputé Manuel Bompard, ont été traduits en justice à la suite de la perquisition mouvementée du siège du parti, en octobre 2018. Des amendes entre 2 000 et 10 000 euros ont été requises contre les autres prévenus.
Cette perquisition des locaux de La France insoumise s’inscrit dans deux enquêtes menées d’abord par le parquet de Paris puis par des juges d’instruction. Il s’agit d’enquêtes portant sur les comptes de la campagne présidentielle de 2017 et sur les conditions d’emploi d’assistants d’eurodéputés de LFI.
Au moment de la perquisition mouvementée, Jean-Luc Mélenchon filmait la scène en dénonçant dans la vidéo une "énorme opération de police politique". Il est ensuite revenu au siège de son parti avec d’autres membres LFI en leur demandant d’enfoncer la porte fermée. Dans une vidéo, il est possible de le voir pousser un policier qui tentait de s’interposer ainsi qu’un représentant du parquet.
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