Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel était l’invité du Journal Télévisé de 19h d’Antenne Réunion. Il s’est exprimé sur l’abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel, sur la passation des pouvoirs entre Nicolas Sarkozy et François Hollande et sur le nouveau gouvernement en place. Il a déclaré qu’en tant que républicain, il ne pouvait que souhaiter la réussite à François Hollande.
Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel est actuellement en déplacement dans notre département pour donner une conférence à la faculté de Droit du Tampon. Lors de son intervention sur le plateau d’Antenne Réunion, il est revenu sur la composition du nouveau gouvernement. Il a déclaré qu’il "est bien qu’il y ait dans notre pays, un gouvernement qui soit à l’image du pays". S’il salue la parité au sein du gouvernement, il relève néanmoins que cette parité n’est pas respectée au Conseil constitutionnel. Il souhaite désormais que les prochaines nominations laisseront une place importante aux femmes.
Il s’est ensuite exprimé sur l’abrogation de la loi condamnant le harcèlement sexuel en rappelant que ce texte de loi a été supprimé car "le délit de harcèlement n’était pas bien défini". Il ajoute par ailleurs qu’il comprenait la colère des victimes dont les procès ont été annulés suite à la suppression de cette loi, mais il a déclaré qu’il faut "sur cette affaire éviter toute passions".
En ce qui concerne la passation de pourvoir entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, Jean-Louis Debré a déclaré qu’il n’avait pas à "formuler de jugement" sur l’attitude du nouveau président de la République. Il a ajouté qu’il était un "républicain" et qu’à partir du moment où François Hollande a endossé son rôle de président de la République, "il était le symbole de la France, il représente la République, et il incarne les valeurs de cette République". Par ailleurs, il a ajouté que comme "nous sommes républicains, nous devons souhaiter le succès de l’action du président de la République".
Retrouvez dans la vidéo jointe l’intégralité de l’interview de Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel.