Quelques dizaines d’ex-salariés de l’Arast se sont rassemblés aujourd’hui devant le Palais de la Source à Saint-Denis. Une manifestation symbolique, un an après la liquidation de l’association d’aide aux personnes. La moitié des 1000 salariés est toujours à la recherche d’un emploi.
27 novembre 2009, l’Arast était officiellement liquidée par le tribunal civil de Saint-Denis. L’Association régionale d’accompagnement social territorialisé, gérée par le Conseil général avant son démantèlement, embauchait plus de 1000 salariés.
Ce matin, ils étaient moins d’une cinquantaine devant le Palais de la Source pour manifester symboliquement, un an pile après la fin de leur activité. Le rassemblement est mené par le syndicat CFTC et son secrétaire général Paul Junot.
Environ la moitié des ex-employés serait toujours à la recherche d’un emploi. Leur espoir se dirigeait vers la nouvelle structure du Département, présentée cette semaine par Nassimah Dindar.
Le GIP SAP, Groupement d’intérêt publique dédié au développement des services à la personne, sera lancé la semaine prochaine, après un colloque organisé les lundi 29 et mardi 30 novembre.
Certains ex-salariés espéraient être embauchés dans cette structure de remplacement, comme l’avait promis la présidente du Département. Mais ils avouent aujourd’hui craindre que ce soit qu’une promesse en l’air.
Plusieurs personnalités politiques sont venues à l’appel du CFTC, dont Cyrille Hamilcaro, Teddy Soret et Monica Govindin, que des élus d’opposition au Conseil général.
Valérie Bénard était également de la partie. A la tête des ex-salariés au moment du démantèlement de l’association, elle a depuis rejoint Didier Robert en devenant vice-président de la Région Réunion.