70% des détenus à Madagascar présentent une détresse psychologique selon l’Union Européenne qui finance pour 2 ans un projet de réinsertion sociale au niveau de 5 établissements pénitentiaires du pays.
Des projets de réinsertion sociale, financés par L’union Européenne, seront menés au niveau de cinq maisons de détention à Madagascar. Hier, lors du lancement officiel de ces initiatives, quelques statistiques ont permis aux médias locaux de comprendre la réalité du milieu carcéral malgache.
Il a été révélé que 70% de la population carcérale qui en compte au total quelque 20 000 individus, sont en détresse psychologique et souffrent « d’incapacité psychosociale, comme la perte ou la réduction des aptitudes liées aux comportements, langage, et activités intellectuelles ». Selon le site d’actualité d’Orange et l’Express de l’île, ce problème est lié au fait que ces détenus doivent patienter un long moment avant de pouvoir être jugés. Ils seraient près de la moitié à être confrontés à de telle situation.
Afin de faciliter leur séjour, l’UE a décidé d’intervenir dans plusieurs volets, notamment à l’assistance sanitaire de base, la désinsectisation, l’appui nutritionnel et l’assainissement de leur milieu de détention.
Le soutien aux détenus se fera sur deux ans. « S’il y a une bonne appréciation et un bilan positif sur ce projet, le gouvernement devrait ensuite prioriser le monde carcéral », estime l’ambassadeur de l’Union Européenne à Madagascar, Léonidas Tezapsidis.