En trois semaines, 3 tonnes de bananes ont été volées sur une exploitation agricole située à Saint-Pierre.Le préjudice s’élève à hauteur de 9000 euros en trois semaines. Les planteurs s’organisent pour protéger leurs cultures.
Sur l’île, plusieurs planteurs de bananes crient leur colère après avoir subi de nombreux vols.
Après une mauvaise saison liée aux météores en début d’année mais aussi à une maladie qui frappe les bananes, les tarifs actuels sont trois fois plus éléves que d’habitude. Et les planteurs doivent aussi faire à des vols en série dans les champs.
Le week-end dernier, 800 kilos de bananes ont été volés chez un producteur, 3 tonnes en 3 semaines… Ce qui représente un préjudice total de 9000 euros en trois semaines.
Dans le Sud de La Réunion, plusieurs planteurs ont donc décidé de s’organiser pour protéger leurs cultures.
Installé à Saint-Pierre, Mickaël Moutama affirme avoir subi toute une série de vols sur son exploitation. Lundi matin, il n’a pu que constater l’ampleur des pertes avec pas moins de 800 kilos régimes de bananes qui se sont volatilisés durant le week-end.
Certains régimes de bananes sont encore à même le sol, les fruits ne sont pas encore mûrs mais déjà perdus. En trois selmaines, c’est trois tonnes de bananes qui ont été volées par des équipes plutôt organisées… Les conséquences sont importantespour Mickaël Moutama car cet agriculteur emploie cinq personnes.
Les agriculteurs sont partagés entre colère et incompréhension. Plusieurs plaintes ont d’ores et déjà été déposées ces dernières semaines mais pour l’heure, aucune interpellation n’a eu lieu.
Pour Mickaël Moutala, ces vols en série représentent "une perte sèche, des salariés à remunérer et des marchés qui pourraient être perdus".
Selon la CGPER, plusieurs raisons expliqueraient cette recrudescence de vols aux quatre coins de l’île dont les prix pratiqués actuellement après une mauvaise saison.
Lassés de subir ces vols, plusieurs agriculteurs s’organisent pour mener des rondes et surveiller leurs exploitations. Ils en appellent aux autorités pour identifier et interpeller les voleurs. Beaucoup craignent que la situation ne dégène si les propriétaires se retrouvaients nez-à-nez avec les voleurs...