Hier, l’ODHIRATHON a lancé sa campagne de sensibilisation pour la recherche contre les maladies chroniques de La Réunion. Après l’obésité, c’est le diabète qui est aujourd’hui à l’honneur.
Dans la prise en charge du diabète,
les avancées scientifiques permettraient non pas de guérir mais de ralentir la progression du diabète.
L’ODHIRATHON, un tremplin pour la recherche
Jean-Loup Bascands, chercheur et directeur de recherche à l’Inserm déclare :
"Les projets de recherche que nous allons mener à cet Odhirathon vont être nombreux. Cet événement est un accélérateur de recherches car nous allons pouvoir avoir les fonds nécessaires pour mener ces recherches. On va essayer de détecter dans le sang et aussi dans les urines des patients diabétiques, souffrants d’insuffisance rénale qui vont permettre de dire les patients qui vont pouvoir progresser, de ceux qui ne pourront pas. On ne va pas éradiquer la maladie, lorsque le rein est touché malheureusement il va progresser vers l’insuffisance rénale et tout l’enjeu de la recherche est de pouvoir ralentir au maximum pour éviter que les patients arrivent en dialyse."
Des propriétés anti-inflammatoires dans les plantes réunionnaises
Certains herbages peuvent avoir un effet bénéfique pour nos reins, comme le Bois d’Osto par exemple qui présenterait des propriétés anti-inflammatoires. On pourrait imaginer un médicament pour ralentir et même stopper la progression de l’insuffisance rénale.
"On s’intéresse à toutes les plantes médicales de La Réunion, c’est une des raisons pour laquelle je suis venu dans l’île. Et pas mal d’entre elles ont des propriétés anti-inflammatoires. On travaille avec l’une d’entre elles qui s’appelle le Bois d’Osto, et sur des modèles animaux, on a pu montrer que l’administration de ces composés, les extraits de cette plante, permet de ralentir le développement des atteintes histologiques rénales dans le diabète."