Le président de l’Alliance des Réunionnais contre la pauvreté Jean-Hugues Ratenon a déposé une motion à l’Association des maires pour "mettre l’Etat en face de ses responsabilités" suite à la suppression de contrats aidés.
L’ARCP tire la sonnette d’alarme quant à la suppression de contrats aidés dans la Fonction Publique. Ce matin, Jean-Hugues Ratenon s’est donc rendu au siège de l’association des Maires de la Réunion pour déposer une motion.
A l’issue de la réunion des maires de la Réunion, l’Alliance des Réunionnais contre la pauvreté se dit "assez satisfaite". Plusieurs points positifs sont relevés par l’ARCP :
"- C’est un front commun des maires affiché,
La décision par les mairies de ne pas assurer la prochaine rentrée scolaire dans les écoles et de mettre l’état devant ses responsabilités.
De sortir de la logique de quotas d’emplois aidés et d’évoluer en fonction des besoins sur une programmation annuelle globale est réactualisée".
L’ARCP souhaite que "ce front commun résiste aux intérêts partisanes et que tout autre décision soit prise dans l’intérêt général. En bref pas d’ouverture des classes sans que les postes de service ne soient rétablis".
Afin d’élargir le front d’unité réunionnaise l’ARCP demande à la région et au département d’agir de même dans leur domaine de compétence respectif (lycée, collège et autre établissement public).
Par voie de communiqué, l’ARCP refuse que pour "masquer la baisse de contrat, l’état dépouille encore plus les associations pour satisfaire les mairies".
"L’intérêt général doit prévaloir et c’est donc aux parlementaires d’agir pour le rétablissement de tout les postes de service, qu’elle soit dans les collectivités, les associations, les hôpitaux et autre établissements de santé. La solution est à Paris et non à la préfecture de la Réunion".