Après l’annonce officielle de la mort du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il, les principaux ennemis de son pays, dont la Corée du Sud, le Japon et les Etats-Unis, ont aussitôt réagi.
L’annonce de la mort du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il a été suivie sitôt de réunions d’urgence au niveau de ses pays ennemis, principalement en Corée du Sud, au Japon et aux Etats-Unis, relate 20minutes.
« Nous surveillons de près les informations sur la mort de Kim Jong-Il. Le président a été mis au courant, et nous sommes en contact étroit avec nos alliés en Corée du Sud et au Japon », a annoncé le porte-parole de la Maison Blanche dans un communiqué. Et d’ajouter « nous restons engagés à la stabilité dans la péninsule coréenne, et à la liberté et la sécurité de nos alliés ». Les Etats-Unis, ayant des bases avec des milliers d’hommes stationnés au Japon et au Corée du sud, avaient relancé leurs consultations directes au sujet du nucléaire nord-coréen avec Pyongyang ces derniers mois.
Parallèlement, à Séoul, les membres du Conseil de sécurité national sud-coréen se sont réunis d’urgence. Notons que les deux Corées restent techniquement en état de conflit armé. Malgré un accord de paix conclu le 4 octobre 2007 qui devait mettre fin à un conflit de longue date, la Corée du Nord, devenue le neuvième pays à posséder l’arme atomique, a intensifié, ces derniers temps, les "
provocations", à l’instar des essais nucléaires et des bombardements délibérés du territoire sud-coréen. Parmi eux
celui de Yeonpyeong, le 23 novembre 2010 dernier, fut le plus manifeste. Après l’annonce de la mort du dirigeant nord-coréen Kim Jong-il, l’armée sud-coréenne serait actuellement placée en état d’alerte.
Par ailleurs, au Japon, une cellule de crise a été crée lundi après l’annonce de la mort du dirigeant nord-coréen Kim Jong-il. Le Premier ministre japonais Yoshihiko Noda a donné l’ordre à ses ministres de réunir toutes informations stratégiques et de les communiquer aux Etats-Unis et à la Corée du Sud. Selon le porte-parole du gouvernement, Yoshihiko Noda a appelé ses ministres à se préparer à toutes les conséquences que ce décès de Kim Jong-Il pourrait engendrer. Lors d’un point de presse, le porte-parole du gouvernement japonais, Osamu Fujimura de souhaiter que « cette situation ne va pas avoir de conséquences négatives sur la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne ». Malgré les tensions, l’ancienne puissance coloniale en Corée, de1910 à 1945, a toutefois exprimé ses condoléances.
La Chine, un allié traditionnel de la Corée du Nord, a également fait part de ses "profondes condoléances" après l’annonce du décès de Kim Jong-Il.