Le vent politique qui souffle depuis quelques jours dans le petit royaume du Golfe n’est pas favorable à l’ouverture de la saison de la Formule 1. Le départ prévu pour le 13 mars à Bahreïn est assurément menacé.
La course qui devrait lancer la saison de la Formule 1 est encore incertaine en ce jour. Le Grand Prix de Bahreïn est encore mis en second plan puisque la situation politique du pays ne le permet pas.
Rappelons que la capitale, Manama, connait des manifestations qui ont pour finalité le besoin en réformes politiques et sociales. Cette situation assez tendue a amené l’annulation de deux séries de GP2 Asia qui étaient prévues pour le 5 mars prochain à Bahreïn. On devait assister à la participation des deux pilotes vedettes : Romain Grosjean et de Jules Bianchi. Au train où vont les choses, la F1 risque aussi de subir le même sort.
L’annonce des morts durant les manifestations inquiète beaucoup John Booth, le patron de Virgin Racing. Dans une déclaration qu’il a faite sur la chaîne BBC, il a dit qu’il remet la décision entre les mains de la Fédération internationale d’automobile (FIA), de la Formula One Management (FOM) et des autorités locales.
S’exprimant sur le sujet, le président de la FIA, Jean Todt a émis ses doutes face à la sécurité des voitures de course durant leur transport et surtout pendant l’organisation du Grand Prix de Bahreïn. En réponse à cela, le fils du roi et directeur du circuit, Salman ben Isa Al Khalifa, a voulu rassurer le pays mais surtout la FIA en disant que son « objectif est d’assurer un nouveau succès de l’organisation. »
D’après le site Autosport, les écuries ont prévu une réunion ce vendredi afin de discuter de l’affaire. Ils décideront si les essais de pré-saison peuvent se faire ou non avant le départ du Grand Prix.