La prison du Port a été visitée ce vendredi par les députés Karine Lebon et Frédéric Maillot. L’occasion d’aborder les tensions qui règnent dans le centre pénitentiaire. Les surveillants déplorent notamment un taux de remplissage faussé. Pas de trop-plein sur le papier, mais la réalité serait bien différente.
Les surveillants pénitentiaires de la prison du Port sont en grève depuis 6 heures ce matin. Plusieurs revendications portées par les syndicats, notamment sur leurs conditions de travail.
Depuis 6h ce lundi 13 février, l’organisation syndicale pénitentiaire UFAP UNSa Justice Réunion-Mayotte décide de bloquer la prison du Port. Par cette action, les manifestants veulent dire stop au nombre d’agression en hausse et aux transferts en provenance de Mayotte.
Les faits se déroulent le 10 novembre dernier à la prison du Port. Richard et Pierre, deux détenus, se trouvent sous la douche. Il fait une proposition sexuelle à Pierre mais celui-ci refuse. Richard va alors le tabasser et prendre le couvercle d’une boite de conserve pour lui infliger une coupure dans le dos. Il sera ensuite maîtrisé par les agents pénitenciers.
Les faits se sont déroulés ce samedi 8 octobre à la prison du Port. Deux individus ont été interpellés alors qu’ils venaient rendre visite à des détenus. Elles avaient en leur possession du rivotril et du zamal. Ils ont été placés en garde à vue.
Ce jeudi 29 septembre, Jean-Hugues Ratenon, député de la 5e circonscription, s’est rendu à la prison du Port pour une visite. L’élu a ainsi observé les conditions de détention des prisonniers. Il s’est également exprimé au sujet des transferts de prisonniers en provenance de Mayotte.
Un détenu de la prison du Port fait le buzz sur les réseaux sociaux grâce à des videos Tiktok en direct de sa cellule ou dans la cour de l’établissement. Le directeur de la prison ne souhaite pas s’exprimer à ce sujet.
Les transferts des prisonniers mahorais ont débuté depuis la semaine dernière. Certains sont déjà incarcérés à la prison du Port. D’autres doivent arriver à La Réunion avec deux allées retours prévues par semaine. Une fois leur peine terminée, certains détenus pourraient rester à La Réunion.
Selon nos informations, les transferts des prisonniers mahorais ont débuté depuis la semaine dernière. Certains sont déjà incarcérés à la prison du Port. D’autres doivent arriver à La Réunion avec deux allés retours prévus par semaine. Ces transferts doivent pallier à la surpopulation carcerale à Mayotte.
Plusieurs dizaines de détenus devraient arriver de Mayotte dans les prochaines semaines afin d’être incarcérés à La Réunion, suite à la surpopulation carcérale de l’île aux parfums. Les Réunionnais réagissent.
Depuis sa cellule à la prison de Saint-Pierre, Pascal Aboukir apparaît dans une vidéo qui est diffusée massivement sur les réseaux sociaux. Dans celle-ci, il accuse la justice et les forces de l’ordre de "corruption". Selon le parquet de Saint-Pierre, Pascal Aboukir est connu pour de multiples infractions. Une enquête a été ouverte pour recel de téléphone en prison et pour outrage à l’encontre de personnes dépositaires d’une autorité. Il a été transféré à la prison de Domenjod depuis ce mercredi 6 avril et placé en isolement, selon nos informations
La prison du Port connaît une véritable flambée épidémique. Après un dépistage massif, on comptabilise 136 nouveaux cas de COVID-19 chez les détenus. Du côté du personnel, on compte une dizaine de nouvelles contaminations.
Deux clusters ont été identifiés dans les prisons du Port et de Domenjod. Au Port, ce sont 22 membres du personnel qui ont été testés positifs à la COVID-19. Du côté de Domenjod, 10 ont été infectés. Concernant les détenus, 11 ont été infectés au Port. Ils revenaient tous d’une permission de sortie. A Domenjod, 2 nouveaux arrivants étaient quant à eux infectés. L’ARS a prévu un dépistage massif mardi prochain à Domenjod. Pour le Port, où le cluster est plus important, aucune date n’était encore fixée pour un dépistage, selon Vincent Pardoux, secrétaire régional de FO pénitentiaire.
Le centre de détention du Port accueille les prisonniers définitivement condamnés. Dans l’océan Indien, il est le seul à pouvoir les accueillir. Pour lutter contre la surpopulation carcérale, des transferts de détenus de Mayotte sont organisés.
Les lancers de colis au-dessus des murs des prisons n’est pas un phénomène nouveau en milieu carcéral. Les méthodes changent aujourd’hui et se modernisent avec l’arrivée des drones notamment.
Le Covid-19 n’épargne personne, pas même les prisons de La Réunion. Mais outre, le virus en lui-même, ce sont les interactions qui ont changé. Ne pouvant pas passer des objets via les parloirs, certains en profitent pour lancer des objets illicites par-dessus les grilles de la prison.
Fin mai, deux hommes ont été surpris alors qu’ils envoyaient des colis de zamal dans centre pénitentiaire du Port. Interpellés, ils ont ensuite été déferés au parquet de Saint-Denis. Jugés en comparution immédiate, les deux mis en cause écopent d’un an de prison avec mandat de dépôt pour le premier et de 4 mois de prison avec sursis pour le second.
Deux hommes ont été placés en garde à vue après avoir été surpris en train de fournir les détenus de la prison du Port en stupéfiants.
En raison de la crise sanitaire lié au Covid-19, des déténus bénéficient d’une réduction de peine. Vincent Pardoux, secrétaire régional de FO pénitentiaire, s’est exprimé sur le sujet, sur le plateau d’Antenne Réunion.
En cette période d’épidémie de coronavirus, de nombreuses personnes sont confinées.
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